Les objectifs généraux de notre unité sont d’accroître les connaissances
sur les mécanismes conduisant aux maladies rénales, de développer des
traitements, des outils et des approches plus efficaces et spécifiques
contre l’insuffisance rénale progressive afin de stopper le nombre
toujours croissant de personnes nécessitant une dialyse.
Notre
recherche dépasse les frontières de la néphrologie car nos résultats
peuvent avoir un impact important sur la population générale et peuvent
contribuer à démêler les mécanismes de maladies affectant d’autres
organes tels que les maladies auto-immunes, la formation de kystes,
l’inflammation, la fibrose, les altérations de la perméabilité
endothéliale et la réactivité vasculaire ou progression tumorale.
Depuis le début, l’unité interagit et collabore étroitement avec les départements de néphrologie, physiologie et pathologie de l’hôpital Tenon, créant ainsi une «école d’excellence» de néphrologie translationnelle. Le concept de recherche de Richet, partagé par ses successeurs, était que les objectifs scientifiques de la recherche biomédicale devaient être basés sur des observations cliniques et suivre la philosophie « de la paillasse au lit du patient et vice-versa ». Grâce à cette interaction étroite entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, l’unité a excellé depuis sa création en tant que centre de formation pour les chercheurs et les boursiers. Parmi eux, 4 sont devenus membres de l’Académie nationale de médecine et plus de 40 sont aujourd’hui directeurs de recherche ou professeurs de médecine dans les facultés de France.
